La Côte d'Ivoire : un pays déroutant aux multiples facettes.
- jpln56
- 16 nov. 2018
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 oct. 2022
La Côte d'Ivoire, c'est 25 millions d'habitants. Comme dans beaucoup de pays, il y a la capitale politique, Yamoussoukro (500 000 habitants), et la capitale économique, Abidjan, qui compte 5 millions d'habitants. En avion on arrive à l'aéroport international d'Abidjan et le président du pays a sa résidence à Abidjan. La langue officielle est le français, plus les nombreux dialectes régionaux, on paye en francs CFA. La Côte d'Ivoire est un pays laïc, l'islam est pratiqué par 40% de la population et les chrétiens (catholiques et protestants) représentent 35% de la population. La Côte d'Ivoire est indépendante de la France depuis 1960.
Abidjan.
Nombreuses sont les églises évangéliques, que j'assimile à des sectes, bien qu'elles se disent protestantes, animées par des pasteurs manipulateurs et riches. J'ai assisté a une cérémonie d'offrande un dimanche après-midi sous un immense chapiteau près de l'hôtel où je suis descendu dans le quartier Riviera. Ce sont des adeptes de l'histoire biblique de Sara et Tobie, Sara étant possédée par le démon. Pour ces églises, le chef sur Terre c'est le diable...Il se manifeste par la violence, les disputes, les maladies, l'adultère, l'homosexualité, etc...Le but de ces cérémonies religieuses est de chasser le diable ensemble en priant Dieu qui est venu apporter la paix sur la terre diabolisée. Pour la congrégation Sara et Tobie, on prie Dieu pour chasser le diable qui envenime les relations dans les couples. Plusieurs couples exposent leurs problèmes en public, devant la foule, le pasteur vocifère des paroles inintelligibles (pour moi) et ensuite les fidèles se mettent à prier en masse, entraînés par un orchestre. Et bien je vous assure que voir 2000 personnes en transes, convulsées, sautant sur place, tapant des mains, les yeux révulsés, lançant des imprécations, ça fout les jetons. Quand je suis arrivé, on m'a autorisé à entrer et on m'a dit mets-toi là, ne bouge pas et ne prends pas de photos. Oui chef ! Au bout de vingt minutes, je me suis éclipsé discrètement pendant qu'ils étaient tous en délire. Hallucinant !

Il n'y a rien de spécial à faire à Abidjan, ce n'est pas une belle ville, elle n'a aucun charme, la pollution atmosphérique est très importante à cause des vieilles voitures, notamment les taxis, qui crachent des fumées noires insupportables.

Nombreux sont les vendeurs et les vendeuses de rues installés devant leurs petits étals vendant quelques fruits, des boissons, des mouchoirs en papier, des unités téléphoniques, pas de quoi gagner dignement sa vie. Des femmes, les porteuses ambulantes, marchent dans la rue, font des kilomètres sous la chaleur, essayant de vendre quelques boissons, quelques fruits ou divers autres produits. Des vies tristes qui passent à ne pas s'en sortir, du début à la fin, sans sourires, sans horizon.

Plusieurs fois je me suis demandé si c'était bien moi qu'on appelait.
"Hé ! Le blanc ! "
"Tu vas où le blanc ? "
"Achète-moi ci le blanc !" "Achète-moi ça le blanc !"
C'est un peu tout le monde qui m'appelle comme ça, filles et garçons, hommes et femmes, mais plutôt les jeunes hommes. Voilà comment les ivoiriens appellent les étrangers blancs, si vous êtes une femme, ils vous appellent "Hé ! La blanche !"
Ce n'est pas agressif mais ce n'est pas respectueux non plus et c'est désagréable à entendre. Je me suis senti mal à l'aise, pris au dépourvu, étant loin de m'attendre à ce qu'on m'interpelle par la couleur de ma peau. Bref...
J'ai vu à un grand carrefour deux agents de la police de la circulation arrêter un petit camion frigorifique transportant des boissons fraîches. Ils ont fait descendre le chauffeur, lui ont parlé un peu. Le chauffeur a ouvert la porte arrière, il est monté à l'intérieur et est ressorti avec deux sodas pour ces messieurs de la circulation qui n'ont pas sorti la monnaie, évidemment. Tant qu'il y aura des voyous assermentés...
Est-ce que la jeunesse ivoirienne d'aujourd'hui s'en sortira mieux demain ? On dit que le salut passe par l'éducation. C'est vrai, mais quand un pays est exsangue, miné par la corruption institutionnelle, ça reste compliqué malgré tout. Pour l'instant, laissons-leur l'insouciance de la jeunesse.

Les ivoiriennes ont les cheveux coupés très courts. Celles qui les ont longs, ont pour la plupart des rajouts ou portent une perruque.
Grand Bassam.
Grand Bassam est une station balnéaire réputée située à 35 kilomètres à l'est d'Abidjan, au bord de l'Atlantique. Quand je suis arrivé j'ai cherché un hébergement comme d'habitude. J'ai eu peur en voyant les tarifs pratiqués, avec des hôtels en bord de mer à 100€ la nuit avec piscine. Finalement, j'ai trouvé quelque chose de très correct à prix doux.

Vu les prestations hôtelières, j'avais hâte de voir la plage qui doit être magnifique. Je me suis installé sur une chaise longue dans le périmètre de l'hôtel, au bord de la plage, avec mon livre préféré. Un jeune homme souriant vendant des maillots de la Côte d'Ivoire vient tout de suite me voir, puis, successivement, deux femmes vendant des fruits, puis une autre vendant des cacahuètes, puis une autre des paréos, puis un homme vendant des colliers et des bracelets, un autre avec des boites en bois. Ils n'insistaient pas, ils sont tous gentils, mais ils étaient nombreux, je n'ai pas eu un moment de tranquillité. A chaque fois j'ai décliné poliment, j'ai quand-même fini par acheter un ananas à une mère avec son bébé dans le dos. Je me suis senti mal à l'aise de ne pas leur acheter plus, mais bon, je ne vais pas non plus me gaver d'ananas et de cacahuètes avec un maillot de la Côte d'Ivoire sur le dos. C'est un vrai problème de conscience récurrent que je rencontre dans tous les pays pauvres que je traverse. J'essaie d'être le plus gentil possible dans le respect de leur dignité.
Je suis tellement absorbé par mes pensées, que j'en oublie de vous montrer la belle plage de Grand Bassam !!! Un vrai dépotoir. C'est l'Afrique quoi...

Quand je suis allé me promener dans le village de Grand Bassam, à un kilomètre de la plage, où il y a un beau marché couvert, j'entends à nouveau m'appeler plusieurs fois :
"Hé ! Le blanc ! Achète-moi ci,............"
Ça devient insupportable. Je ne suis resté qu'une seule journée...
Assinie.

On ne se croirait pas dans le même pays ! Et pourtant il n'y a que cinquante kilomètres entre Grand Bassam et Assinie.
Assinie est à l'extrême sud-est du pays, au bord de l'Atlantique, pas loin de la frontière ghanéenne. C'est une presqu'île entre océan et lagune, la plage fait quinze kilomètres de long. Une magnifique plage de sable fin bordée de dizaines de milliers de palmiers à perte de vue. Un bijou ! Il faut traverser la lagune en pirogue pour accéder à cette langue sablonneuse. Elle est occupée par quelques luxueuses villas de riches ivoiriens.
C'est par hasard que j'ai trouvé un bungalow à l'extrême est de la plage. Un bungalow en bambou complètement isolé à l'ombre des palmiers, des filaos et des arbres du voyageur. J'ai vécu là pendant trois jours, seul au monde comme un homme échoué sur une île déserte, sans superflu, dans le plus simple appareil, sans bruit, l'âme enroulée dans le silence. Sans savoir ce qui se passe dans le monde, le temps, les êtres et les choses n'existaient plus, j'étais libre comme le vent qui s'engouffre là où il veut.
Il est des lieux comme ça où il semble que la Terre ne tourne pas dans le même sens.

Le soir, faisant nuit, quelqu'un venait m'apporter mon repas en pirogue et le nécessaire pour le petit-déjeuner du lendemain.
A un kilomètre du bungalow, un village de pêcheurs est posé sur la dune. Une centaine d'habitants hors du temps vivent exclusivement de la pêche. L'habitat est constitué de fragiles cases en bambous. Une tempête, et le village s'envole à coup sûr.


J'allais les voir tous les matins. Le premier contact a été glacial "si tu veux faire des photos tu payes le droit 10 000 francs (15€ ! )". Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac. A chaque retour des bateaux, les hommes les hissent sur le haut de la plage en les faisant rouler sur des rondins en bois et en tirant sur des cordes. Ce sont de lourds bateaux en bois, une corvée répétée une dizaine de fois par jour. Ils n'ont pas l'électricité et ne peuvent pas installer un treuil, de toute façon, ils n'auraient pas l'argent pour ça.
Alors sans demander la permission je me suis mis à tirer moi aussi sur les cordes pour les aider. Ils ont bien rit, on a causé un peu et j'ai ainsi pu faire le tour du village "gratuitement". Il faut parfois payer de sa personne pour se faire accepter.

Les hommes pêchent tous les jours pour un maigre butin, le poisson n'est plus aussi abondant qu'auparavant. Les femmes s'occupent de la transformation du poisson. Elles les écaillent, les vident et les fument aussi, c'est la spécialité locale. Le fumage se fait au feu de bois ou avec les coques séchées des noix de coco. Les poissons sont roulés et disposés sur une grille au dessus du feu, ils seront vendus sur les marchés de la région.


Les enfants sont gais et joueurs, c'est toujours avec eux que le contact est le meilleur. Au bout de trois jours, et après quelques ampoules aux mains à force de remonter les bateaux, j'ai été un peu adopté par cette petite communauté de pêcheurs ivoiriens quand-même pas très bavards. On ne change pas la nature des gens.


Ils n'ont pas grand-chose, si ce n'est le fruit de leur labeur quotidien qui les nourrit, ils s'en contentent, ils n'ont pas besoin de plus. C'est un beau et intéressant village d'un point de vue ethnographique, avec des gens simples et fermés sur eux-mêmes, à l'écart du monde où tout va trop vite. Ce minuscule village de pêcheurs d'Assinie, c'est de l'art primitif...

Yamoussoukro.
Yamoussoukro est la capitale politique du pays, et ça ne se voit pas...

Il faut s'y faire à cette idée d'une Afrique déroutante et désolante. Mais il faut quand-même vivre dans cet environnement de tous les jours, ils n'ont pas le choix. Mais tout n'est pas moche.

Ah ! Les femmes africaines, c'est quelque chose ! Elles sont merveilleuses, je les aime beaucoup, ce sont les plus belles femmes du monde. Elles sont naturelles, gentilles, pas pimbêches, élégantes et il y a de la douceur dans leur regard. Je n'en dis pas plus...


Dans le quartier Habitat, où je logeais, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a de la vie. Les rues sont transformées tous les jours en marché géant. Tout se passe dans les rues et c'est vivant, la bonne humeur y règne. C'est la saison des bananes, les régimes sont à même le sol, comme le reste d'ailleurs.

Il n'y a quasiment que des femmes, alors un homme blanc qui déambule sur les marchés de Yamoussoukro, ça les amuse. Elles sont curieuses, s'étonnent que je voyage seul, sont prêtes à me marier avec la plus belle. Je joue le jeu "Elle est où ?". Toutes lèvent la main, ça déclenche des disputes amicales entre elles et de belles parties de rigolade. Si vous voulez de la gaieté et des couleurs, c'est à Yamoussoukro qu'il faut venir, j'y ai passé de bons moments.
Et ici, personne ne m'a pas appelé par la couleur de ma peau.


Félix Houphouët-Boigny a été le premier président de la Côte d'Ivoire indépendante de 1960 jusqu'à sa mort en 1993. Un président qui a été député en France et plusieurs fois ministre sous de Gaulle avant 1960...(je ne savais pas que c'était possible). C'était un corrompu notoire détenteur d'une fortune colossale estimée à près de 10 milliards d'euros à sa mort, gagnée sur le dos du peuple ivoirien grâce aux marchés de l'or, du café et surtout du cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Détenteur d'un empire immobilier en France, en Italie et en Suisse, il était le principal propriétaire immobilier parisien avec notamment un hôtel particulier de 3000m2 dans le très chic VIIème arrondissement et 17 villas ! achetées à Marne La Coquette. C'était un grand ami de la France, de de Gaulle, Giscard et Mitterrand. Voilà pour la politique, les fastes et l'après colonialisme à la française...
Passons à l'extravagance. Tout le monde connaît la basilique Saint-Pierre de Rome dont on dit qu'elle est la plus grande au monde. C'était vrai avant 1989 et l'inauguration par le pape Jean-Paul II de la basilique Notre-Dame de la Paix à Yamoussoukro devenue le plus grand lieu de culte chrétien au monde. Sa construction a été décidée par Félix Houphouët-Boigny, sur ses deniers personnels dit-il...Sa construction a duré trois ans entre 1986 et 1989 durant lesquels 1500 ouvriers ont travaillé jour et nuit.

Une allée de 1 kilomètre, en marbre, mène à l'esplanade, et les sols reluisants de la basilique sont en marbre aussi, importé du Portugal, d'Espagne et d'Italie. 200 000 personnes peuvent se rassembler à l'extérieur, 18 000 à l'intérieur dont 7 000 places assises.
60 colonnes soutiennent le second niveau et la coupole. 10 colonnes intègrent 6 escaliers et 4 ascenseurs pour atteindre la galerie du second niveau à 38m de hauteur.

La basilique est circulaire, la base fait 100m de diamètre, la hauteur sous la coupole est de 118m, et la hauteur totale est de 158m.

Le pourtour de la basilique est entièrement en vitrail. 24 magnifiques vitraux partent du sol jusqu'à une hauteur de 28m pour 11m de large, soit 8400m2 de vitraux si on compte les vitraux plus petits du second niveau et le haut de la coupole. C'est la plus grande surface de vitraux au monde. Ils sont de fabrication française.
La coupole en staff bleu mesure 90m de diamètre à sa base et fait 60m de haut. Au sommet, un impressionnant vitrail de 40 m de diamètre, symbolise la paix. En son centre figure une colombe aux ailes déployées, mesurant 9m.

Une folie digne d'un roi qui n'appartient même pas aux ivoiriens, Félix Houphouët-Boigny en a fait don au Vatican. On ne connait pas le coût réel de la basilique. Le jour de l'inauguration, des journalistes lui ont posé la question, il a répondu "Un don à Dieu ça n'a pas de prix".
Sacré Félix ! Un ami de la France...
Korhogo.
La ville de Korhogo et la région qui l'entoure sont le territoire des peuples sénoufos et malinkés. La ville en elle-même n'a rien d'extraordinaire, il faut prendre une moto-taxi pour découvrir cette belle région et ses formidables habitants très accueillants.
Les villageois sont agriculteurs ou éleveurs mais la richesse de la région c'est le coton appelé l'or blanc.
De nombreux tisserands transforment le coton en bandes de tissu de 15cm de large et les couturiers assemblent ensuite ces bandes découpées à la longueur voulue pour en faire des couvertures, des nappes, des vêtements, des sacs, etc... C'est du 100% coton ivoirien.


Le travail est réalisé de façon artisanale sur des métiers à tisser. Les tisserands sont exclusivement de jeunes hommes. Dans le village de Waraniéné 350 tisserands travaillent tous les jours, 365 jours par an. Les seuls jours de congés octroyés sont les évènements familiaux, les mariages, les naissances, les baptêmes et les enterrements. Ces jeunes garçons honteusement exploités n'ont pas été scolarisés, il n'y a pas non plus d'école de formation pour apprendre le métier. Le savoir-faire se transmet de père en fils.


L'assemblage est aussi réalisé par des garçons à l'aide de machines à coudre. Un article demande de nombreuses heures de travail et les prix de ventes sont élevés, seule la classe aisée ivoirienne peut se les offrir.
C'est une activité impressionnante et belle à voir. Mais c'est quand-même incroyable que ces pauvres garçons, pleins de bonne volonté, gentils comme tout, soient traités comme ils le sont, c'est de l'esclavage moderne. Les noirs sont-ils condamnés à l'esclavage et à l'inconsidération jusqu'à ce que le soleil ne brille plus ? Pourtant, ils n'ont rien fait de mal.

C'est un beau village où, pendant que les garçons confectionnent, la vie suit son cours, à la mode africaine, sous une chaleur écrasante.
Les maisons sont en terre rouge comme la croûte terrestre qui recouvre la région. L'habitat est rudimentaire, je n'ai pas vu de meubles, ils ne possèdent pas beaucoup de biens.


La particularité de ces villages, ce sont les cuisines en plein air. Pas de tables, pas de plan de travail, pas de plaques à induction, pas de robots multifonctions, pas de rangements coulissants, pas de livres de cuisine, pas de marmiton.com, pas de ronds de serviettes, pas de...Presque rien quoi. Les femmes cuisinent au feu de bois dans de grandes marmites posées sur des pierres. Tant qu'à faire du feu et vu la taille des gamelles, plusieurs familles se regroupent pour manger (et causer) ensemble. On ne peut pas faire plus simple, c'est le minimum, qui semble suffire, ils sont en bonne santé et heureux de leur sort, il suffit de regarder les enfants s'amuser et les mamans toujours élégantes et souriantes. il y avait sur le feu une soupe de piments. Elles ne m'ont pas invité à manger. Ouf !




Un peu plus loin, dans le village de Nisonkaha, la vie est tout aussi paisible et je suis transporté dans un autre monde, dans une Afrique telle que je l'imaginais. Les petites maisons d'habitation sont en terre argileuse rouge surmontées d'un toit en paille, elles sont rectangulaires.

Les petites maisons circulaires, en forme de champignons, coiffées aussi d'un toit en paille, sont les greniers à riz et à maïs. Elles sont très esthétiques, mignonnes comme tout, mais elles ne sont pas là pour le décor, elles sont avant tout utiles.


La vie villageoise est bien organisée, chacun fait son travail. Les récoltes sont en cours, le coton, le riz, les arachides, les patates jaunes et rouges, les choux, les haricots, etc....Le maïs viendra plus tard. La vie est consacrée au travail des champs et aux taches manuelles épuisantes. C'est vraiment un beau village avec de belles personnes.



J'ai reçu de la part des villageois un accueil incroyable. "Soyez le bienvenu. Qu'est-ce que vous faites ici ? Personne ne vient jamais nous voir, c'est un honneur." Ils m'ont offert de l'eau fraîche et leurs radieux sourires, ils n'ont que ça à donner et ils le donnent. Deux jeunes garçons à la beauté irréelle ont été désignés pour me faire visiter le village. Vraiment l'hospitalité ici n'est pas un vain mot, c'est une sacrée leçon de vie.

Je vous ai déjà fait part de mon affection pour les belles africaines. Mesdames et mesdemoiselles, je vous laisse seules juges de la beauté des africains...






Commentaires